Je dresse, à l'instar de M. Loncle, un constat un peu sévère. Votre présentation très technocratique ne fait pas ressortir les lignes directrices de l'action de l'AFD.
Comme mes collègues, je regrette la très faible lisibilité de l'aide et l'insuffisance des dons. Nous le répétons année après année sans être entendus.
Rien n'est dit sur les ressources susceptibles d'alimenter l'enveloppe des dons. Le produit de la taxe sur les transactions financières devait être affecté, presque en totalité, à l'aide aux pays les plus pauvres. Or, il s'avère que 15 % seulement des recettes lui sont attribués.
L'aide liée est presque devenue un gros mot aujourd'hui. Quant à l'aide globale, elle diminue. Tout cela ne contribue pas à renforcer l'influence française en Afrique. Il est indispensable de revoir nos priorités.