Monsieur le secrétaire d’État chargé des transports, de la mer et de la pêche, j’appelle votre attention sur la situation difficile des ateliers SDH Ferroviaire, situés à Saint-Denis-de-l’Hôtel, commune à l’est d’Orléans, dont le groupe AORF a été mis en liquidation judiciaire le 12 mai dernier. Après deux ans de procédures de sauvegarde, de pistes de reprise russe en promesses de commandes jamais tenues, les deux filiales du groupe sont aujourd’hui vendues séparément.
La filiale SDH, spécialisée dans la maintenance de wagons de fret et employant près de quatre-vingts personnes, est menacée de fermeture le 11 juillet 2014 si elle ne trouve pas de repreneur avant le 20 juin 2014. La situation de SDH Ferroviaire est connue : l’entreprise dispose certes d’une trésorerie exsangue, mais elle bénéficie aussi d’un carnet de commande bien rempli et d’une situation géographique favorable, à proximité de l’autoroute ferroviaire qui, dès 2016, devrait traverser la France du nord au sud, de Lille à Bayonne en passant par Orléans.
Les potentiels repreneurs attendent des élus et des services de l’État des paroles rassurantes sur la pérennité de l’activité de ce site. Cela passe par une coopération des acteurs du rail, en premier lieu la SNCF et RFF. Cela passe également par le maintien et la maintenance régulière des voies, qui permettent le raccordement de la société au réseau ferré et qui assurent la desserte de l’atelier.
Monsieur le secrétaire d’État, notre économie et nos entreprises ont besoin d’être soutenues. Je vous parle d’une entreprise importante pour le territoire du Loiret, pour l’évolution nécessaire de nos transports de marchandises vers davantage de ferroutage. La révolution écologique et économique du rail ne se fera pas sans les ateliers de maintenance des wagons. Quelles garanties pouvez-vous nous apporter pour encourager les potentiels repreneurs ?