Elle est un atout pour notre indépendance énergétique, l’atout de l’excellence d’une filière industrielle de renommée mondiale comptant 400 000 emplois directs et indirects, un atout pour le coût de l’électricité, pour le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité des entreprises, un atout pour la lutte contre le réchauffement climatique, où la France est en pointe.
La promesse de François Hollande en campagne, résultat d’un marchandage électoral avec les Verts, de réduire de 75 à 50 % la part du nucléaire dans le mix électrique et de fermer la centrale de Fessenheim apparaît aujourd’hui comme une aberration économique et sociale, totalement irresponsable : irresponsable quant à l’approvisionnement électrique de la France, irresponsable quant à l’emploi industriel et la compétitivité des entreprises, irresponsable quant à son coût pour les finances publiques, de plusieurs centaines de milliards, dont près d’une dizaine pour le seul démantèlement de Fessenheim et ses quelque 2 200 emplois directs.
Monsieur le ministre, comment entendez-vous défendre dans la future loi sur la transition énergétique nos filières industrielles, nos entreprises et nos emplois ?