Vous avez raison, monsieur le député : l’on ne peut accepter aujourd’hui de mélanger les bananes des Antilles avec les bananes dites mondialisées, Chiquita et autres. Les efforts consentis par les professionnels des Antilles, en particulier pour baisser le niveau d’utilisation des phytosanitaires, sont aujourd’hui parfaitement mesurés et mesurables. Une baisse de près de 50 % a été réalisée depuis cinq ans et 175 millions d’euros ont été mobilisés pour ce que l’on a appelé le Plan banane durable. La banane des Antilles, aujourd’hui, est effectivement celle qui préserve le mieux l’environnement et utilise le moins de produits phytosanitaires. L’on ne peut pas accepter qu’elle soit mélangée avec d’autres bananes.
Vous m’interrogez quant aux mesures que nous comptons prendre à présent. Dans le cadre de la réforme de la politique agricole commune et du programme POSEI, nous allons poursuivre cette stratégie. L’objectif de stopper les épandages aériens est pratiquement atteint et nous allons nous donner tous les moyens, avec de nouvelles variétés, en particulier les variétés 925, pour lutter contre un certain nombre de maladies et garantir ainsi aux consommateurs que la banane des Antilles est la meilleure des bananes.