Monsieur Charasse, nous connaissons très bien Altia, parce que ce n’est pas la première fois qu’elle rencontre des difficultés.
S’agissant des sites industriels, dont certains vous sont familiers, vous évoquez les filiales emboutissage, qui ont été placées en redressement judiciaire. Notre choix, dans cette procédure collective, est d’organiser une reprise par des dirigeants capables de redresser l’entreprise. Nous faisons en sorte que, s’agissant des activités hors emboutissage, des capitaux soient injectés. C’est ce qu’a fait la Banque publique d’investissement.
Il s’agit, pour la BPI, d’exiger certaines contreparties. D’abord, les fonds apportés en obligations convertibles sont à la main de la Banque publique d’investissement. Les dirigeants en place abandonnent tous leurs mandats sociaux. La BPI dispose d’une majorité au conseil d’administration d’Altia et les administrateurs restants ne pourront pas mettre leur veto au processus de redressement qui est en oeuvre.
Nous avons donc pris nos responsabilités, et nous agissons de sorte que ce groupe, qui est important pour l’industrie française, du fait de ses technologies, de ses savoir-faire et de ses implantations industrielles, fasse l’objet d’une solution de sortie avec un certain nombre de savoir-faire. Nous avons demandé à des managers de crise, qui connaissent ce type de difficultés, d’être au rendez-vous pour redresser cette entreprise, afin que nous ayons désormais un avenir assuré, serein et pacifié autour des sites industriels d’Altia emboutissage et hors emboutissage.