Après notre collègue Philippe Plisson, je veux souligner combien le décret créant le parc naturel marin du bassin d'Arcachon était attendu et je vous remercie donc de l'avoir signé mais, ce week-end, vous avez fait plus : samedi, à La Rochelle, vous avez relancé la réflexion sur le futur parc naturel marin des Pertuis charentais et de l'estuaire de la Gironde, en mettant tous les partenaires au pied du mur et en les invitant à s'accorder à la fois sur un périmètre et sur un mode de gestion. La méthode est excellente.
Quant au projet de loi qui nous rassemble aujourd'hui, il se donne pour ambition de renouveler les principes d'action qui doivent permettre de protéger et de restaurer la biodiversité, notamment grâce à une gouvernance claire, en particulier au niveau régional.
Nous serons prochainement amenés à examiner le projet de loi sur la réforme territoriale, qui aboutira le plus souvent à des régions très étendues. C'est ainsi que, si le projet restait en l'état, la région dans laquelle se situe ma circonscription s'étendrait de Chartres à Brive-la-Gaillarde. Or pour assurer une mobilisation optimale des parties prenantes, la politique en faveur de la biodiversité doit être menée au plus près des territoires, qui ont tous, à des degrés divers, conduit en ce domaine des actions qu'il faudra mettre en valeur et coordonner. Dès lors, ne conviendrait-il pas d'apporter des adaptations à ce projet de loi afin que chacun de ces acteurs puisse s'en approprier les principes directeurs, en vue d'une efficacité maximale ?