Monsieur le ministre de la défense, les troisièmes rencontres militaires blessures et sports viennent de débuter à Bourges. Elles sont l’occasion de vérifier les progrès de la prise en charge des soldats grièvement blessés en opérations, qui sont souvent de jeunes hommes, parfois chargés de famille. Malheureusement, cette prise en charge est d’actualité.
Meurtris dans leur âme et dans leur chair, ces soldats doivent réapprendre à vivre, et surtout accepter de vivre avec des séquelles, qu’ils devront supporter durablement avec leurs proches. Si les progrès médicaux sont réels, avec notamment des prothèses de dernière génération, ainsi que l’accompagnement, grâce à la réforme en 2010 de la cellule d’aide aux blessés de l’armée de terre, la CABAT, il reste encore beaucoup à faire.
En effet, la reconversion professionnelle ne va pas de soi et il serait légitime que notre nation se montre encore plus reconnaissante envers ses soldats qui se battent pour la liberté dans de nombreux points du globe et font honneur à notre pays.