Intervention de Martial Saddier

Séance en hémicycle du 18 juin 2014 à 21h30
Réforme ferroviaire — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

Ce serait un cuisant échec, pour ce texte, que de ne pas aller plus loin dans les relations avec les territoires de France et les collectivités territoriales, qu’il s’agisse des communes, des intercommunalités, des départements ou des régions. Je comprends les explications du rapporteur, qui nous renvoie à un prochain texte relatif à la réforme territoriale, mais l’on ne peut achever l’examen de ce projet de loi sans avoir réglé le problème des gares, alors même que vient de sortir le décret portant convocation du Parlement en session extraordinaire et dont l’ordre du jour comporte le redécoupage des régions ainsi que l’attribution de nouvelles compétences dans le domaine des transports. Nous devons être capables de donner toute leur place aux régions d’aujourd’hui et de demain, qui jouent, comme vient de le préciser le président de l’Association des régions de France, un rôle fondamental.

Sans les régions et les collectivités territoriales, un certain nombre d’investissements ne seraient pas réalisés, et ne le seront pas demain. Les demandes qui sont faites, en transgressant les clivages entre tous les courants, témoignent de la nécessité de trouver un certain équilibre dans la représentation des régions. J’ai entendu les chiffres cités par le rapporteur, qui attestent de l’importance du transport collectif en Île-de-France, mais il n’est pas concevable que cette région, à elle seule, pèse autant, en termes de représentation, que l’ensemble des autres régions de France. Nous devons faire preuve de sagesse et donner toute leur place aux régions. Je m’associe par conséquent aux propos du président de l’ARF.

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