Intervention de Joël Giraud

Séance en hémicycle du 18 juin 2014 à 21h30
Réforme ferroviaire — Après l'article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud :

Je vous donnerai un seul exemple, que M. le secrétaire d’État connaît bien, car je l’ai déjà interrogé moult fois sur ce sujet.

Je veux parler du train de nuit Paris-Briançon. Il a fallu trois ans – j’ai bien dit trois ans ! – pour que Réseau ferré de France et la SNCF se mettent d’accord pour que l’on puisse réserver des places plus de vingt-quatre heures à l’avance sur ce TET. J’espère, à cet égard, que la loi modifiera les choses.

Vous conviendrez que, pour un train de nuit circulant dans une région très touristique, la situation était étrange. Certes, c’est une bonne chose que nous ayons trouvé une solution au bout de trois ans. Mais par qui les réunions ont-elles été organisées ? Par le vice-président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur chargé des transports, Jean-Yves Petit, et par moi-même, en tant que député.

J’en déduis donc que l’État a transféré son pouvoir d’AOT à un député et à un vice-président de région, alors même qu’il prétend être un État stratège, s’occupant des trains d’équilibre du territoire et, en particulier, des trains de nuit. Je n’ai jamais vu – permettez-moi de m’exprimer ainsi – un morceau du bout de la queue d’un agent de la DREAL ou d’un quelconque service de l’État à l’une des réunions. Tout le monde s’en fiche ! Je sais bien que c’est loin, Briançon, notamment pour un Marseillais, mais enfin, il y a tout de même des limites à l’indécence !

Ne pas adopter cet amendement, reviendrait à encourager les services de l’État à se moquer complètement et définitivement du réseau des TET, en particulier des trains de nuit !

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