Depuis le rapport cité par Mme Karine Berger, plusieurs mesures de plafonnement des niches fiscales ont été prises.
Nous pouvons, tout en étant en désaccord avec M. le rapporteur général, entrer dans la logique de son raisonnement et accepter l'idée qu'un effort particulier pour le redressement soit demandé à partir d'un certain niveau de revenu. En revanche, monsieur Terrasse, nous ne devons pas mener une politique fiscale de classe. Se demander si la mesure frappe les classes moyennes, les classes supérieures ou les plus riches n'est pas une bonne manière de raisonner.
La définition des classes moyennes est très ardue. Je ne suis pas certain que l'on y range les mêmes personnes en Ardèche, dans la Drôme ou à Paris, alors que la loi fiscale y est la même. En outre, si nous nourrissons de l'ambition pour notre pays, il est démagogique et choquant d'adopter une vision trop paupérisée et restrictive de la classe moyenne.