Nous avons constaté, à travers ses prises de position, qu’il cherchait surtout ce qui pourrait faillir dans le montage. Mais non, monsieur Saddier, rien ne faillira ! On observera peut-être quelques fissures à la marge, mais le système ferroviaire que nous avons construit là répondra aux enjeux qui vont se dessiner, à savoir remettre en marche le réseau ferroviaire français et, surtout, répondre aux besoins des usagers, qu’il s’agisse des voyageurs ou des chargeurs de fret. Ainsi, demain, nous pourrons aller de l’avant sans craindre le gouffre financier suscité par la dislocation du système ferroviaire engagée en 1997 et renforcée par la suite.
Voilà ce qui est né ce soir, et qui devra être mis en oeuvre dès le 1er janvier 2015. C’est la preuve que le Gouvernement avance avec volontarisme, avec efficacité, et surtout en collaboration avec le Parlement. Permettez-moi de remercier M. le ministre et d’insister sur ce point : le Parlement a eu toute sa place dans l’examen de ces textes, qu’il a pu enrichir fortement.