Pour avoir suivi les travaux de la commission des comptes de la sécurité sociale, j'ai pu mesurer le chemin parcouru depuis deux ans. Alors que le déficit des comptes sociaux dépassait 20 milliards en 2013, il se situe aujourd'hui entre 13 et 14 milliards, résultat d'un travail mené conjointement par le Gouvernement et la commission des affaires sociales.
À quoi servent les économies que nous proposons ? À respecter la trajectoire des finances publiques mais aussi à permettre des baisses d'impôts et de cotisations sociales, afin de soutenir notre compétitivité, nos emplois et par conséquent notre pouvoir d'achat.
Depuis que nous travaillons sur le PLFRSS, certaines lignes ont bougé. Le montant d'une mesure fiscale a été porté de 500 millions à 1,1 milliard d'euros. Le gel envisagé pour les pensions de base a été écarté pour ceux qui perçoivent moins de 1 200 euros par mois. Enfin, les mesures relatives aux rentes accident du travail et maladie professionnelle (AT-MP) ou aux pensions d'invalidité sont repoussées – au plus tôt – au PLFSS pour 2015.
Enfin, au cours de la discussion, toutes les dépenses ou moindres économies qui pourraient être proposées devront respecter deux conditions : elles devront être au service de l'emploi et, pour éviter toute dégradation du solde budgétaire, avoir des contreparties.