Madame la présidente, monsieur le président de la commission des finances, madame la rapporteure générale, mesdames et messieurs les députés, depuis le début de la législature, l’assainissement des finances publiques est l’objectif de toutes les lois de finances que vous avez examinées. Je veux tout d’abord rappeler que cette politique porte ses fruits. Contre les critiques systématiques, qui perdent de vue l’essentiel et minent notre capacité collective d’atteindre l’objectif – que, je pense, nous partageons tous – d’assurer la soutenabilité à long terme de nos services publics et de notre modèle social, je veux répéter aux Français que leurs efforts payent. Alors qu’une lecture rapide des déclarations des uns ou des autres pourrait parfois laisser penser le contraire, l’évidence est là : les déficits se réduisent. Les mesures des lois de finances successives ont permis de réduire, dès la fin de l’année 2013, et parfois grâce à quelques mesures antérieures, le déficit structurel à un niveau proche de son plus bas depuis 2002 : en dix-huit mois, les déséquilibres budgétaires accumulés pendant une décennie ont été largement apurés.
Ce projet de loi de finances rectificative illustre notre volonté de poursuivre dans cette voie. Le déficit budgétaire, hors investissements d’avenir prévus dans le cadre du deuxième programme d’investissements d’avenir – le PIA 2 –, sera de 71,9 milliards d’euros en 2014, en diminution de 2,9 milliards d’euros par rapport à l’exécution pour 2013, monsieur le président Carrez !