…et je souhaite compléter la réponse que j’ai apportée sur ce point lors de la présentation du texte en commission des finances.
La politique économique et budgétaire que propose le Gouvernement est un bloc dont on ne peut dissocier les différentes composantes. Le pacte de responsabilité et de solidarité, le crédit d’impôt compétitivité emploi, les emplois d’avenir, le nouveau programme d’investissements d’avenir, le programme d’économies : toutes ces mesures ne peuvent être prises de manière isolée, elles forment un ensemble cohérent. Dans le contexte macroéconomique que nous anticipons, ces mesures doivent soutenir les créations d’emplois. Ces créations d’emplois, le programme de stabilité les évalue à 175 000 en 2015 puis à plus de 200 000 par an à compter de 2016.
Il est vrai que, en théorie, une réduction de la dépense publique a un impact sur la croissance, au moins à court terme. Mais en pratique, tout dépend de la nature de la dépense publique sur laquelle on agit. La dépense d’investissement est indispensable pour la croissance à court comme à long terme. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement a mis en oeuvre un programme d’investissements d’avenir de 12 milliards d’euros qui sera entièrement sanctuarisé dans les trois ans qui viennent.
Inversement, avec plus de 1 200 milliards d’euros de dépenses, on ne peut nier qu’il existe certaines dépenses qui ne sont pas utiles pour la croissance, voire qui l’entravent parce qu’elles conduisent à gaspiller nos ressources. Réduire de telles dépenses a un impact très limité sur la croissance.
Madame la rapporteure générale, vous apportez, dans votre rapport, un soutien clair et explicite à la politique proposée par le Gouvernement…