…et je vous en remercie.
Vous notez également que le maintien du statu quo conduirait à une hausse brutale du déficit et emporterait des conséquences potentiellement désastreuses. Nous courrions en effet le risque que les créanciers de l’État perdent confiance dans sa signature, ce qui entraînerait une augmentation des coûts de financement supportés par l’État, et donc de ceux des entreprises et des ménages, Cette situation, notre pays l’a connue à l’automne 2011 : elle a conduit à une stagnation prolongée de la croissance et à une hausse brutale du chômage.
Monsieur le président de la commission, mesdames, messieurs les députés, nous faisons face depuis 2012 à une situation budgétaire historiquement dégradée qui est le résultat des politiques menées pendant dix ans. Notre responsabilité est de poursuivre l’assainissement des finances publiques. Nous accomplirons cette tâche et, comme depuis le début de la législature, nous le ferons dans la justice aux fins de relancer la croissance et de préserver notre modèle social.