Nous devons poursuivre dans la voie de la réduction des déficits publics. Je ne suis pas un intégriste du retour à l’équilibre à marche forcée mais, peu à peu, nous devons y revenir. Or, chacun d’entre nous le sait, nous n’avons plus aucune marge de manoeuvres du côté des recettes : il n’est plus possible d’augmenter les impôts et les prélèvements.
D’ailleurs, la Cour des comptes l’a noté : entre 2015 et 2017, les baisses d’impôt seront très faibles malgré le Pacte de responsabilité et de solidarité puisqu’elles s’élèveront non à 35 milliards mais à 14 milliards – les hausses d’impôts étant quant à elles de 21 milliards. Une telle baisse est très bienvenue, mais ce n’est tout de même pas considérable.