Sous le gouvernement de François Fillon, lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy, les déficits ont été réduits à un rythme bien plus élevé que celui que vous proposez aujourd’hui. Les courbes de réduction des déficits ont tendance à s’aplatir. En réalité, vous faites de moins en moins d’efforts : ceux-ci portent de moins en moins sur les dépenses et de plus en plus sur les recettes, mais ces dernières ne rentrent pas.
S’agissant des dépenses, vous procédez à de nombreux coups de rabot : il n’y a pas beaucoup de rénovation structurelle ni de questionnement sur la dépense publique. Vous utilisez beaucoup les gels et les surgels : le budget de l’État est d’ailleurs le seul endroit où l’on ne connaît pas de réchauffement climatique.