Intervention de Christian Eckert

Séance en hémicycle du 23 juin 2014 à 16h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2014 — Motion de renvoi en commission

Christian Eckert, secrétaire d’état chargé du budget :

Mais à cette mesure s’ajoute une autre : la fiscalisation d’une partie de la majoration de pension de 10 % pour ceux qui ont élevé des enfants. Vous pouvez contester ces mesures, madame Pécresse, c’est votre droit : vous en défendiez d’autres, concernant notamment le bouclier fiscal.

Je veux répondre à la accusation récurrente qui nous est faite de ne pas vouloir dire quels contribuables sont réellement concernés. Ce n’est pas exact. Il y a un certain nombre de mesures dont l’effet s’est étalé dans le temps, si bien qu’il est assez difficile aujourd’hui, même s’il y a des progrès à cet égard, de faire la part des choses.

S’agissant de l’inflation, monsieur Woerth, les effets d’une hausse des prix inférieure aux prévisions sont divers. Cela simplifie en effet, comme vous l’avez souligné, l’évolution des dépenses, mais cela rend aussi les recettes moins dynamiques. Il y a donc, vous le savez pour avoir été ministre, des effets négatifs et des effets positifs sur le budget. Comment se compensent-ils ? Il est relativement difficile de réponse, mais, si j’en crois un certain nombre de rapports, j’ai tendance à penser que, structurellement, c ’est plutôt équilibré.

Réduire la dépense est de plus en plus difficile, dites-vous. Vous avez raison. Les premières économies sont généralement plus faciles à réaliser que les suivantes.

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