Intervention de Roger-Gérard Schwartzenberg

Séance en hémicycle du 23 juin 2014 à 16h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2014 — Motion de renvoi en commission

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger-Gérard Schwartzenberg :

–, quand M. Woerth dit qu’il faudrait accélérer la réduction des déficits : il y a tout de même dans nombre d’instances, y compris au FMI, des réflexions sur la nécessité d’atténuer un peu le rythme de réduction des déficits publics afin de ne pas provoquer d’effets trop dépressifs sur l’activité économique. Nous devrions être sensibles à ce paramètre. Le Gouvernement l’est sans doute lui aussi, mais affiche de manière marmoréenne – comment faire autrement ? – l’objectif des 3 % en 2015, alors que chacun doute qu’il sera atteint.

Un dernier mot : dans les recettes énumérées par le Gouvernement pour boucler ce difficile collectif budgétaire, et plus globalement le budget pour 2014, on a tendance à oublier l’augmentation de la TVA intervenue au début de cette année, à hauteur de six milliards et demi d’euros, et destinée à financer en partie le CICE. Quand je vois que, pour certaines entreprises, par exemple dans la grande distribution, le CICE a un impact de 70 millions d’euros – je pense à Carrefour –, je me dis que la charge imposée aux consommateurs n’était peut-être pas indispensable aux profits d’entreprises déjà florissantes.

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