Intervention de Christian Eckert

Séance en hémicycle du 23 juin 2014 à 21h45
Projet de loi de finances rectificative pour 2014 — Discussion générale

Christian Eckert, secrétaire d’état chargé du budget :

En 2012, elle atteignait 90,6 % du PIB, soit trente points de hausse. Nous pouvons déjà vous assurer que, pendant cette législature, l’évolution de la dette sera différente de l’évolution constatée lorsque vous étiez rapporteur général. Le Gouvernement met en oeuvre les mesures nécessaires à la stabilisation de la dette dans un premier temps, et à sa diminution dans un second temps.

Je voudrais remercier Valérie Rabault, Bruno Le Roux et Dominique Baert pour le soutien qu’ils ont apporté au projet de loi de finances rectificative. Oui, nous avons besoin d’investissements des entreprises et de renforcement du pouvoir d’achat des ménages. Il est nécessaire de mettre en oeuvre des réductions de dépenses publiques pour retrouver des marges de manoeuvres. C’est l’objet des deux textes qui seront présentés dans un esprit groupé devant votre assemblée.

Dominique Lefebvre a développé sa règle des 3 C : courage, constance et cohérence. Nous partageons son analyse et formulons le voeu, comme je l’ai dit à plusieurs reprises, que les parlementaires se saisissent des propositions inscrites dans le rapport qu’il a rédigé avec François Auvigne afin de trouver, à la faveur d’un travail dont le Gouvernement est tout à fait demandeur, la bonne mesure s’agissant des effets de l’entrée dans le barème de l’impôt sur le revenu, cumulés ou non avec certaines allocations.

Guillaume Bachelay nous a incités à tracer une perspective, à donner de la visibilité. Telle est la volonté du Gouvernement. Il le fait avec des mesures pour 2014, c’est l’objet de ce projet de loi de finances rectificative. Il le fait ensuite dans la durée, avec le projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale – mais uniquement pour l’année 2015, comme vous avez pu l’observer dans les engagements pris, car le Gouvernement souhaite aussi se donner le temps d’évaluer la montée en puissance. Même si nous inscrivons une trajectoire dans le projet de loi de programmation des finances publiques, les mesures seront déclinées année après année : c’est notre vision d’une bonne lisibilité, qui nous permet de conserver une faculté de contrôle. C’est en tout cas notre volonté.

J’espère, mesdames et messieurs les députés, ne pas avoir oublié d’orateur. Je pense que le débat qui s’ouvre nous permettra de préciser quelques points et d’en améliorer quelques autres et je souhaite qu’il se poursuive dans le même esprit que la discussion générale.

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