Intervention de Arnaud Montebourg

Séance en hémicycle du 24 juin 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Alstom

Arnaud Montebourg, ministre de l’économie, du redressement productif et du numérique :

Cette alliance à trois, en quelque sorte, permet d’abord de garantir les engagements pris par General Electric. Ils sont nombreux, notamment en matière d’emploi. Ainsi, General Electric a annoncé la création de 1 000 emplois nouveaux sur le territoire français. Il a d’ailleurs proposé d’assortir d’une pénalité financière le non-respect de ses propres engagements, ce qui n’a jamais été fait et crée un précédent. Nous avons donc un accord assez ambitieux, qui profitera certainement aux régions naturelles d’implantation d’Alstom et de General Electric, comme celle de Belfort.

Comment allons-nous financer le rachat des parts du groupe Bouygues pour entrer dans le capital d’Alstom ? Comme vous le savez, la loi de finance pour 2014 nous a permis de procéder à un certain nombre de cessions de participations. Une partie de ces 110 milliards d’euros de participations dans soixante-dix entreprises cotées ou non cotées, qui appartiennent à tous les Français, doivent être utilisées, non pas pour boucler les fins de mois du budget de l’État, mais pour désendetter ou réinvestir dans d’autres entreprises.

C’est ce que nous avons choisi de faire pour Alstom. Grâce aux cessions de participations dans Airbus, Safran et Aéroports de Paris, nous disposons aujourd’hui de plus de deux milliards d’euros, qui serviront à la prise de participation dans Alstom.

S’agissant de la branche ferroviaire, je me rendrai demain à l’établissement d’Alstom Transport au Creusot, pour donner les détails du renforcement d’Alstom. Je vous remercie, monsieur le député, de votre participation à cette grande bataille, qui permet de maintenir, renforcer, désendetter Alstom et de le tourner vers l’avenir.

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