Monsieur le ministre de l’éducation nationale, comme votre prédécesseur, vous construisez avec tous les acteurs de l’école de la République de demain, et développez une ambition éducative qui a fait cruellement défaut à notre pays durant les dix années pendant lesquelles nous étions dans l’opposition.
Alors que les vacances approchent, ce n’est pas encore l’heure des bilans mais bien celle des ambitions pour les années qui viennent, plus précisément pour la prochaine rentrée scolaire. Vous faites la démonstration, aujourd’hui même, de cette projection dans l’avenir avec le lancement de la conférence nationale sur l’évaluation des élèves. Quand dans notre pays trop d’élèves n’osent plus s’exprimer de peur de commettre une faute, nous avons le devoir de réfléchir et d’agir collectivement.
Sur un tel sujet, parent pauvre des réflexions des politiques depuis trop longtemps, chacun a son point de vue, chacun a son expérience et celles-ci sont souvent contradictoires. Vous l’avez bien compris, car c’est dans un dialogue ouvert avec l’ensemble de la communauté éducative et plus largement avec l’ensemble de nos concitoyens que vous souhaitez mener cette réflexion au bénéfice de tous les élèves, au bénéfice de l’avenir de notre pays.
Dans la perspective de la rentrée 2014, je vous sais comme moi soucieux de l’avenir des enfants des quartiers populaires, trop souvent oubliés auparavant. Votre collègue Mme Najat Vallaud-Belkacem a récemment annoncé les nouveaux quartiers qui bénéficieront de la politique de la ville. Dans le même esprit et dans le même élan, quelles seront, à la rentrée, les actions menées par votre ministère en direction des zones géographiques nécessitant une attention plus importante et comment entendez-vous faire évoluer les dispositifs d’éducation prioritaire ?