Un tel choix aura des conséquences budgétaires, madame la ministre !
Mesurez-vous ce qu'est déjà l'ardoise, la dette implicite de la France dans le domaine du renouvelable ? Je ne dis pas qu'il ne faut pas augmenter la part des énergies renouvelables, mais pas à ce rythme et avec ces risques pour notre pays.
Au fond, votre décision rend impossible le travail de sûreté nucléaire. En restreignant de manière artificielle et arbitraire l'offre énergétique, vous contraignez de fait l'ASN à prolonger quasi automatiquement la durée de vie de toutes les autres centrales au-delà de quarante ans. La production à Fessenheim pouvait se poursuivre. En décidant de l'interrompre, vous obligez l'ASN à prolonger l'exploitation de centrales pour lesquelles la question de la fermeture se serait peut-être posée.