Nous sommes au coeur du sujet, au coeur du budget de la prévention des risques, madame la ministre.
Vos choix de politique énergétique placent l'autorité indépendante dans une position extrêmement grave, celle de ne plus pouvoir gérer les choses en indépendance. Pourtant, les gouvernements successifs, de gauche et de droite, avaient su conduire la politique du risque en toute rationalité et en toute autonomie.
Votre choix est tout entier fait de symboles. Il résulte de concessions politiques. C'est un refus de la raison, à laquelle le rapport Gallois vous a pourtant appelée. C'est un choix qui ne respecte pas la construction intelligente de la politique de prévention des risques, partagée par la gauche et par la droite. C'est un choix qui contredit tous les moyens qui lui avaient été consacrés au fil des ans. Ce n'est pas la politique de prévention des risques que vous servez ; c'est un risque que vous représentez, et vous voulez le faire porter à la France !
À titre personnel, j'exprime un avis défavorable. La commission des finances aura cependant – je ne sais trop pourquoi – émis un avis favorable sur ces crédits.