J’ai beaucoup d’affection pour les fleurs mais je me permets tout de même de vous rappeler que tous ces amendements, quelle que soit la noblesse des causes défendues, du bois de chauffage aux fleurs – et j’imagine que la liste sera longue – ont un coût budgétaire.
Pour la deuxième fois seulement au bout d’une dizaine d’heures de débat déjà, j’appelle le Parlement à faire preuve de responsabilité. Nous avons tous des intentions parfaitement légitimes et honorables, mais nous avons aussi le devoir de maintenir le solde. S’il se dégradait, et même s’il ne retombait pas au niveau où vous l’avez laissé, mesdames, messieurs de l’opposition, vous seriez les premiers à nous dire que nous n’avons pas respecté nos engagements alors que tous les amendements que vous présentez coûtent des dizaines, voire des centaines de millions, quand ce n’est pas davantage. Je me devais de le dire, mais j’aime beaucoup les fleurs, madame Dalloz.
Je suis défavorable à cet amendement.