Il s’agit d’un serpent de mer. Parlementaire depuis quelques années, je constate qu’à chaque débat budgétaire nous revenons sur la distinction, qui n’a jamais été vraiment définie, entre vente à emporter et restauration. Par cet amendement, Marc Le Fur et moi-même proposons de distinguer les ventes à emporter ou à livrer de produits alimentaires distribués par des établissements n’offrant pas de services connexes, pour lesquelles le taux passerait à 5,5 %, du service lié à la restauration, qu’elle soit ou non à emporter, pour lequel le taux passerait à 10 %. L’idée est de parvenir à une définition acceptable qui soit lisible par les consommateurs.