L’Europe de l’après-guerre s’est reconstruite sur l’énergie, avec la Communauté européenne du charbon et de l’acier. Nous devons, en fin de compte, relever le même genre de défi : construire l’Europe de l’énergie, porteuse d’un autre modèle de développement. La question de l’énergie est inscrite à l’ordre du jour du prochain sommet de l’Union européenne. Nous avons fait des propositions très offensives en la matière, pour deux raisons.
D’abord, l’Europe a conscience qu’elle doit être exemplaire, alors qu’elle va accueillir, à Paris, la conférence mondiale sur le climat. Nous avons donc un chemin à ouvrir, un exemple à donner, un espoir à soulever.
Ensuite, les pays européens savent que relever le défi climatique par la croissance verte n’est pas seulement une ardente obligation, mais aussi une chance : une chance pour sortir de la crise, pour relancer la croissance verte, pour investir dans les énergies renouvelables, pour créer des emplois durables.
Ce défi, nous devons le relever tous ensemble. L’Europe s’apprête à investir dans des filières industrielles d’avenir. Elle investira dans le stockage de l’énergie, qui est la grande révolution énergétique à venir, et dans la performance énergétique des bâtiments, pour permettre à tous ses citoyens un gain en pouvoir d’achat et en bien-être.
Je souhaite que les élus, quelle que soit leur appartenance, s’engagent dans ce combat, afin que les citoyens d’Europe puissent à nouveau croire dans la politique !