Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 25 juin 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Alstom

Manuel Valls, Premier ministre :

plutôt que de faire preuve d’une opposition systématique, en allant ainsi à l’encontre, d’ailleurs, de voix qui se sont élevées sur tous les bancs.

Il y avait, depuis deux mois, un certain nombre d’interrogations, ce qui est normal. Mais qu’auriez-vous dit s’il n’y avait pas eu de repreneur ? Qu’auriez-vous dit si cela avait été un autre repreneur, compte tenu des problèmes qui se posaient en termes de concurrence au niveau européen ou de doublon pour l’emploi ? Qu’auriez-vous dit, à ce moment-là, monsieur Fasquelle ? De grâce, sachez reconnaître un succès !

Au moment où je vous réponds, Arnaud Montebourg, qui a bien travaillé sur ce sujet, est avec les ouvriers d’Alstom au Creusot. Ces derniers savent, monsieur Fasquelle, que nous avons trouvé, que le Président de la République, Arnaud Montebourg et Ségolène Royal ont trouvé la bonne solution pour bâtir, avec General Electric et Alstom, un géant mondial dans deux domaines majeurs, qui concernent la France et l’Europe : l’énergie et les transports.

Je crois, pour ma part, que le rôle de l’opposition – car il y va ici de l’intérêt de la France dans l’Europe et dans le monde – est de reconnaître un succès, non du Gouvernement, mais de notre industrie, pour nos emplois et les salariés d’Alstom.

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