Il faut ajouter à cela le préjudice moral et financier des éleveurs, qui, eux-mêmes menacés de disparition, sont à bout de nerfs. Attendons-nous un drame humain ou une catastrophe écologique pour réagir ?
Chaque année, la France recense les attaques, et les chiffres sont toujours en hausse ; 1 900 attaques, 6 500 victimes indemnisées. Le coût inutile du plan loup s’élève à 9,5 millions d’euros. Doit-on continuer à gaspiller cet argent ? La régulation, madame la ministre, est inopérante : en 2013-2014, seulement cinq loups sur vingt-quatre ont été prélevés. Alors que certains préfets ont la volonté d’agir, le tribunal administratif suspend leurs décisions en faisant prévaloir la directive Habitats ou la Convention de Berne.
Madame la ministre, je vous demande un signe fort et des actes à l’attention de nos éleveurs. Pourquoi ne pas donner à vos services les moyens de réguler le loup par la stricte application du plan loup décidé par l’État ? Pourquoi la France ne serait-elle pas force de proposition à l’échelle européenne pour amender la directive Habitats ou modifier la Convention de Berne, qui sont en total décalage avec la situation que nous connaissons aujourd’hui ?
Le 06/07/2014 à 20:55, MArie.chanelle a dit :
la France court des grand dangés inexplicable
Le 27/06/2014 à 18:52, andre.schont a dit :
quant on ne connait pas son dossier on se tait
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui