Sachant que cette question sera débattue dans le cadre de l’examen de la loi de finances initiale, je ne vois pas l’intérêt de l’aborder en loi de finances rectificative.
L’un de nos collègues vient de dire que lorsque l’on construit des voitures, l’on construit des sociétés. Mais on construit aussi de la vie, de l’emploi. La première bataille à mener ici, c’est bien celle de l’emploi. Arrêtez de considérer que l’automobile est seulement synonyme de pollution.
Vous parlez de covoiturage, de partage de l’économie ; c’est certainement vrai en région parisienne. Mais cette vision parisienne de la France me désespère. Dans certains territoires ruraux, le covoiturage pour se rendre à son travail n’est pas possible. Faire du vélo, en plein hiver, dans les montagnes, ce n’est pas forcément adapté. La voiture est donc une nécessité. Et derrière la voiture, il y a des emplois. De grâce, cessons de détruire les emplois existants et de croire que l’on ne peut pas en créer d’autres !