Ce n’est pas Mme Dalloz qui est prise à son propre piège, monsieur Mamère, c’est vous ! En effet, en déposant des amendements extrêmement ciblés, à mon avis étroits et punitifs, au détour d’un projet de loi de finances rectificatif, vous ne militez pas en faveur de la vraie transition écologique que vous réclamez.
Bien sûr, qu’il y a des différences de mode de vie entre le milieu rural et Paris, avec ses pics de pollution. Pas plus dans l’Aubrac que dans les Pyrénées, on ne peut pénaliser des personnes qui n’ont pas la possibilité de prendre le métro ou d’utiliser des modes de transport non polluants.
D’ailleurs, la quantité de véhicules existant dans les territoires que j’ai évoqués n’est absolument pas polluante, et il faut en tenir compte.
À Rodez, par exemple, il faut développer des parkings-relais pour favoriser les transports collectifs : c’est une vraie politique d’écologie urbaine, qui doit se mettre en place dans les grandes agglomérations comme dans les petites et les moyennes, à Pau par exemple. C’est beaucoup plus important que de faire passer un amendement qui, de manière aveugle, porterait préjudice à tous, y compris à des gens qui, dans l’Aubrac, roulent en 4x4 ou en diesel, mais ne sont absolument pas responsables de la pollution globale du pays.
Il ne faut donc pas regarder par le petit bout de la lorgnette, comme vous le faites.