Monsieur le ministre a lui-même reconnu l’urgence qu’il y a à modifier notre politique en ce sens, notamment du point de vue sanitaire. Quant au bonus-malus, s’il a coûté si cher, c’est qu’il était mal calculé et qu’il a provoqué des effets d’aubaine. C’est ce qu’il faut revoir.
Puisque vous avez parlé de Rodez, nous pouvons parler d’autres régions de notre pays, mais la réflexion doit être globale. C’est pourquoi nous ne sommes pas du tout en train de regarder par le petit bout de la lorgnette.
Nous parlons de l’étalement urbain et de l’absence de mixité sociale ; nous pourrions aussi, après le vote de la réforme ferroviaire, expliquer pourquoi aujourd’hui, dans certains départements comme l’Ardèche, le ramassage scolaire se fait en taxi,pourquoi certaines lignes secondaires ont été supprimées et pourquoi nous dépensons des milliards pour des lignes à grande vitesse alors que nous supprimons des lignes qui avaient une vocation de proximité et d’aménagement du territoire.