Je voudrais à mon tour revenir sur le compromis que le Gouvernement a trouvé. Il fallait répondre à ce problème relativement vite car, si le temps est de l’argent, le compteur tournait.
Ce compromis a le mérite de concilier les intérêts financiers de l’État et les demandes du secteur des transports, sous pavillon français, et soumis en ce moment à une très forte concurrence internationale, notamment européenne.
Si nous avions retenu la solution de M. Le Fur, qui consistait à supprimer purement et simplement l’écotaxe, nous aurions dû trouver pas moins d’1,5 milliard pour compléter le budget 2015 – un peu plus de 800 millions de manque à gagner pour l’AFITF et un peu plus de 800 millions de pénalités à payer à Écomouv’.