Le rapport que notre collègue Maud Olivier nous présente ce matin traite d'un sujet – la diffusion des cultures scientifiques, techniques et industrielles (CSTI) – que nous avons souvent évoqué, notamment lors du débat sur le projet de loi pour la refondation de l'école de la République.
Pour mémoire, en septembre 2012, j'avais, à la suite d'une décision du bureau de notre commission, saisi l'Office d'une demande de rapport sur ce sujet.
Dans une économie de la connaissance, il est en effet essentiel que l'ensemble de nos concitoyens puisse bénéficier d'un accès optimal à la science et à la technologie, notamment afin de susciter le plus grand nombre de vocations de chercheurs et d'ingénieurs chez les jeunes. C'est là un enjeu fondamental pour notre société.
C'est pourquoi le bureau de la Commission a souhaité que l'Office évalue l'adéquation des dispositifs destinés à diffuser les cultures scientifiques et techniques à ces enjeux, notamment celui de la démocratisation, qui doit viser à l'établissement d'une confiance durable entre les pouvoirs publics et la communauté scientifique, ainsi qu'entre cette dernière et la société civile, pour favoriser une approche apaisée et efficace de questions controversées ou de domaines émergents.
Chère Maud Olivier, le rapport particulièrement dense que vous avez rédigé avec notre collègue le sénateur Jean-Pierre Leleu – qui ne pouvait malheureusement pas être présent ce matin – a été déposé en janvier dernier sur les bureaux des deux Assemblées. Vos collègues, membres de la commission, ont été destinataires de la synthèse de ce rapport, ainsi que de vos préconisations. Je vous laisse donc tout de suite la parole pour que vous puissiez nous présenter de vive voix les principaux axes de votre réflexion ainsi que vos préconisations d'actions.