Cet amendement est nettement plus acceptable, dès lors qu’il maintient une tarification différenciée. Je répète à Cécile Duflot que lorsqu’on propose, comme dans l’amendement précédent, une augmentation de 50 % du versement transport, il faut rencontrer les chefs d’entreprise en grande couronne pour s’entendre demander ce dont ils vont bénéficier en échange. Et je répète que l’offre de transport en grande couronne, propre ou alors raccordée sur les tangentielles en direction de Paris, n’est absolument pas de même niveau que celle que l’on trouve au centre de Paris. Je ne vois pas pourquoi une entreprise de Cergy-Pontoise paierait autant qu’une entreprise du centre de Paris pour un service qui n’est pas le même.
En ce qui concerne la question de fond, nous avions proposé avec Olivier Faure et quelques autres une augmentation des plafonds qui avait d’ailleurs été votée à l’unanimité. Je crois qu’il faut continuer à avancer dans ce sens, mais qu’il y a un problème de méthode. À ma connaissance, le président Huchon mène déjà une concertation avec les acteurs économiques. Ceux-ci ont grand intérêt à l’amélioration du fonctionnement des transports en Île-de-France, car elle est extrêmement déterminante pour le bon fonctionnement des entreprises, ne serait-ce que pour que les salariés puissent arriver à l’heure, voire parfois même arriver tout simplement, ce qui n’est pas toujours le cas en grande couronne. Je préférerais donc que l’on aborde à nouveau la question à l’automne, une fois que le président Huchon aura fini sa concertation avec la chambre de commerce de Paris et les acteurs économiques, car nous avons plus à gagner à créer du consensus sur cette question qu’à l’imposer unilatéralement.