Intervention de Jean-Marc Germain

Séance en hémicycle du 26 juin 2014 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2014 — Après l'article 5

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain :

Nous souhaitons tous trouver les meilleures façons d’aider les entreprises de notre pays, et de la manière la plus économe possible.

Cet argent doit-il servir à baisser le coût du travail et donc les prix, ou à être investi dans la recherche, l’innovation, la production ? Le débat n’est pas tranché, mais si nous défendons ces amendements c’est que nous estimons qu’il n’y a pas de solution pour baisser le coût du travail. Même 20 milliards, au regard de ce que représente la masse salariale, cela ne représenterait qu’une baisse des prix de production de 1 ou 2 % : ce n’est pas comme cela que l’on va produire en France ! Mais investir dans la recherche et l’innovation, passer à une part de 3 % du PIB, cela nous hisserait au premier rang européen.

Cet amendement, comme le no 273 rectifié, visent à améliorer les choses. On voit bien qu’il ne s’agit plus maintenant, dans la plupart des cas, d’améliorer la situation de la trésorerie : c’est pour cela que nous proposons de le faire à titre exceptionnel.

Enfin, j’associe à ces arguments Patrice Prat, qui a beaucoup travaillé sur ces amendements mais qui ne pouvait pas être présent aujourd’hui.

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