Je ne voudrais pas que le débat tourne de la sorte, monsieur Pupponi.
Je ne reviens pas sur la question de la construction : elle est décisive, nous le savons. Si les constructions se situaient aujourd’hui à peu près au même niveau qu’il y a deux ans, la croissance serait supérieure de 0,4 %.
Le secteur du logement rencontre des difficultés, qu’il s’agisse du logement social, du logement intermédiaire ou du parc privé plus généralement. C’est pourquoi le Gouvernement – vous y avez fait allusion – a annoncé hier un certain nombre de mesures dont nous devrons discuter avec vous dans le cadre de la loi de finances pour 2015.
Quelle que soit la qualité des arguments des uns et des autres, il ne serait pas de bonne politique de « picorer » telle ou telle mesure ici ou là : la cohérence s’impose.
Je vous propose donc de retirer ces amendements afin que nous puissions discuter de l’ensemble des aides au logement, qu’elles soient budgétaires – sous forme de subventions – ou fiscales, et mener une politique cohérente et, j’ose à peine le dire, enfin efficace.