Les seules bâches qui trouvent grâce à mes yeux sont celles constituant un fac-similé du bâtiment sur lequel s'effectuent des travaux, et assurant ainsi une continuité visuelle du paysage urbain. Celles visées par mon amendement sont bien différentes : il s'agit d'énormes bâches publicitaires, apparues aux États-Unis il y a quelques années et aujourd'hui présentes en très grand nombre à Paris – en se promenant en bateau-mouche, on peut en voir toute une série recouvrant les bâtiments des bords de Seine. Il faut avoir une conception de l'art bien particulière pour considérer qu'il s'agit d'oeuvres d'art – et pour ce qui est de l'argent qu'elles rapportent, j'y vois une bien mauvaise pratique : il existe bien d'autres moyens de financer la restauration du patrimoine de nos villes.