Cet échange manifeste notre désaccord radical quant à la définition des cotisations sociales : pour nos collègues de l'opposition, ce sont des charges pour les entreprises ; pour nous, elles sont un élément du salaire, autrefois dit salaire différé. Même si l'universalisation des cotisations sociales tend à en modifier la nature, il s'agit toujours d'une forme de rémunération du travail. En conséquence, toute baisse des cotisations versées par l'employeur pose la question de la répartition de la valeur ajoutée et doit, à ce titre, faire l'objet d'une discussion entre employeurs et salariés. C'est pourquoi cet amendement est extrêmement important, tant dans son principe que dans sa portée.