Ces amendements proposent d'avancer au 1er septembre 2014 la mise en oeuvre de ces dispositions, puisque le Président de la République lui-même a reconnu, en décembre 2013, l'urgence de prendre des mesures fiscales et sociales pour stopper la sévère baisse de compétitivité des entreprises françaises. Quelques chiffres suffisent à s'en convaincre : la part de l'industrie dans la valeur ajoutée totale en France est passée de 18 % en 2000 à un peu moins de 12,5 % en 2011, contre 26,2 % en Allemagne ; en trente ans, nous avons perdu plus de 2 millions d'emplois industriels.