C'est ici l'existence d'une base juridique internationale pour une telle sanction qui est en cause. On peut, sur le fondement d'un accord international, nous punir d'investir en Iran. Mais, dans le cas cubain, nous ne sommes pas d'accord avec les Américains sur la question de l'embargo. Ils veulent briser une banque européenne à coups de batte de base-ball parce qu'elle utilise le dollar : il convient que nous répondions par une initiative politique, en refusant de continuer la négociation comme si de rien n'était.