Il faut éviter de donner de la communauté d'habitants une définition trop réductrice, faute d'englober les populations paysannes et nomades qui sont des acteurs importants de la biodiversité et dont les connaissances méritent d'être reconnues. Or l'expression : « qui tire traditionnellement ses moyens de subsistance du milieu naturel », présente dans le projet de loi, n'inclut pas forcément les populations paysannes, cependant que les populations nomades peuvent être exclues par la dénomination « communauté d'habitants ».