Il est unanimement reconnu que les communautés autochtones ont contribué à l'utilisation équilibrée et donc à la conservation de la biodiversité. La Convention sur la diversité biologique, signée à ce jour par 193 pays et ratifiée par la France en 1994, reconnaît dans son article 8 l'importance des « connaissances, innovations et pratiques des communautés autochtones et locales » pour la conservation in situ de la biodiversité. De fait, les peuples autochtones sont les gardiens de cette dernière, grâce aux connaissances biologiques poussées dont ils sont détenteurs et dépositaires depuis des générations.
L'objectif de l'amendement est donc de faire valoir leur contribution particulière à la préservation et à l'utilisation durable de la biodiversité.