Je comprends, monsieur le président, que vous cherchiez à justifier cette inflexion, mais l'argument du vote conforme n'est pas convaincant. J'étais favorable à l'entrée en vigueur de la mesure le 1er janvier 2020 et le serais resté qu'il y ait ou qu'il n'y ait pas navette. Pour autant, je ne nie pas l'intérêt qu'il y a à ce que l'ensemble des collectivités s'astreignent à ne plus épandre d'engrais chimiques dans les parcs. Mais, compte tenu du cycle de la végétation, vous ne laissez en réalité qu'un an aux municipalités – alors que, après les dernières élections, 40 % des équipes municipales ont changé – pour faire l'acquisition de nouveaux matériels et pour former le personnel communal. Et les collectivités qui pensaient disposer de quelques années pour se plier à la règle devront, après ce revirement, procéder à la hâte. Certaines y parviendront, mais ce délai est bien court, et ce n'est pas ce qui avait été discuté avec les associations d'élus.