Monsieur le président, je souhaite répondre aux longues interventions tout à fait légitimes qui viennent d’avoir lieu sur l’article 2.
Monsieur Woerth, vous nous reprochez d’inscrire dans le PLFRSS des mesures qui ne s’appliqueront qu’en 2015. Nous nous sommes clairement expliqués sur ce point, hier, dans le cadre de la discussion. Nous souhaitons mettre en place de la lisibilité pour l’ensemble des acteurs économiques. C’est ce que nous réclament les entreprises. Certains, y compris sur vos bancs, auraient même voulu que nous inscrivions les mesures prévues pour 2016 et 2017.
Effectivement, nous aurions pu attendre. Mais, dès lors que nous le faisions pour les entreprises, je ne vois pas pourquoi nous ne l’aurions pas fait pour les salariés. C’est notre choix, nous l’assumons et nous vous l’expliquons.
Je me suis longuement exprimé hier soir sur l’annexe A et les éléments du rapport qui fixent la trajectoire des finances publiques, et je vous donne acte, monsieur Door, que vous étiez présent comme d’ailleurs certains de vos collègues. Je le dis très clairement : un certain nombre de gouvernements – ils se reconnaîtront – ont financé leurs mesures de réduction de charges et d’impôts par la dette, tandis que ce Gouvernement les finance par des mesures d’économies.