Il ne s’agit pas de cadeaux faits à l’entreprise, mais à l’emploi. C’est pourquoi nous choisissons aujourd’hui de mener cette politique qui, espérons-le, fera ses preuves. N’ayons pas cette défiance immédiate envers le patronat. Essayons de faire confiance, à partir du pacte de responsabilité. Faisons confiance d’abord, quitte à poser des barrières de temps en temps. Le CICE est en cours d’évaluation. Nous tirerons les conséquences du bilan, et rectifierons le tir si cela est nécessaire. Commençons par faire confiance à ceux qui sont les seuls à même de créer des emplois durables : les entreprises. Ce ne sont pas les patrons que nous visons. Les patrons et le MEDEF ne sont pas notre souci ni notre affaire.
Nous choisissons de mener une politique de compétitivité pour améliorer la marge des entreprises, aujourd’hui trop faibles pour leur permettre d’entrer dans la compétition européenne et mondiale. Tout le monde a en tête le rapport Gallois. Nous avons choisi d’utiliser le levier de la cotisation famille, dont beaucoup considèrent qu’elle n’est pas directement liée au travail et qu’elle pourrait être universelle et financée autrement. Nous l’allégeons sensiblement sans la faire disparaître pour autant. Cette disposition va dans le bon sens et je voterai contre les amendements.