Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du 1er juillet 2014 à 15h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificative pour 2014 — Article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Lors d’une séance de questions au Gouvernement, nous vous avions interrogé sur ce sujet. Vous savez l’attachement du groupe UDI – et sans doute sur l’ensemble de ces bancs – aux emplois en matière de services à la personne.

Monsieur le secrétaire d’État, vous dites qu’il faut faire de la pédagogie. Lorsque nous étions dans la majorité, nous étions opposés à la suppression du forfait comme à la réduction de 15 points pour les particuliers employeurs. Comme je ne doute pas que vous ayez parfaitement en tête que nous y étions opposés, je peux le dire avec force. Je vous rappelle également que ce n’est pas nous qui avons supprimé l’Agence nationale des services à la personne.

Lorsque cette question vous a été posée, monsieur le secrétaire d’État, vous avez dit que vous alliez faire un effort. C’est un sujet sur lequel nous essaierons peut-être, ce soir, d’avancer ensemble. Mais, puisque cela relève d’un décret, allez-vous en prendre, oui ou non, l’engagement devant la représentation nationale ? C’est un engagement très important, qu’il ne faut pas prendre à la légère, car des dizaines de milliers d’emplois sont en jeu. Il y a vraiment urgence en matière d’emploi, j’en veux pour preuve que M. Rebsamen nous a expliqué, la semaine dernière, qu’on allait doubler le montant de l’aide consacrée au fameux contrat de génération – qui ne marche pas – parce que le chômage continuait à augmenter et que les seniors avaient besoin de ce dispositif.

En réalité, monsieur le secrétaire d’État, nous voulons vous aider à tenir votre engagement, qui appelle des mesures d’urgence. Allons au bout du chemin !

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