Nous sommes là au coeur du sujet. Quand on interroge les entreprises sur la façon dont elles mettront à profit les allégements de cotisations, celles qui ne vont pas très bien répondent que cela leur permettra peut-être d’assainir leur situation financière, voire d’éviter un dépôt de bilan ou une liquidation judiciaire, et celles qui vont bien disent qu’elles s’en serviront, dans une stratégie offensive, pour la formation, l’innovation ou l’export.
Si nous sommes, bien évidemment, partisans de la baisse des charges patronales et salariales pour les entreprises de notre pays, c’est tout simplement pour qu’elles soient au niveau de compétitivité de leurs principaux concurrents : il est important de le rappeler. Il faut, tout simplement, leur permettre de créer des emplois – c’est ce à quoi nous aspirons tous – et, surtout, lorsque c’est possible, qu’elles cessent d’en supprimer.
J’entends bien les messages que vous adressez à l’aile gauche de votre majorité, consistant à demander sans arrêt des contreparties. À ce propos, j’aimerais savoir ce qu’est cet observatoire des contreparties : mettez-vous aussi à la place des organisations patronales qui se demandent si elles retourneront à votre conférence sociale.
S’agissant de la baisse des cotisations et des charges, je crois que les choses sont claires : elles sont destinées à permettre à nos entreprises de gagner en compétitivité par rapport à leurs principaux concurrents, y compris européens ; c’est aussi simple que cela.