Cet amendement vise à créer un nouveau délit, celui « d'incitation à la destruction d'espèces animales ou végétales protégées ». La protection des espèces pose problème à certaines personnes, qui vont parfois jusqu'à appeler à la destruction desdites espèces ; les tensions sont vives. Or les espèces sont protégées pour des motifs d'intérêt général, tenant à leur valeur patrimoniale ou à la fonctionnalité des écosystèmes. Il n'est pas normal que certains aillent à l'encontre d'une règle fixée par l'État, qui repose sur une évaluation environnementale et qui doit s'appliquer à tous. Les sanctions pourraient être fonction du classement de l'espèce par le Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) : « en danger critique d'extinction », « en danger » ou « vulnérable ».