L’entreprise, ce n’est pas que le chef d’entreprise : c’est aussi les salariés qui la composent et qui font partie de sa richesse, au même titre que le capital, au sens strict du terme. Et l’aide, c’est au collectif qu’on l’apporte : c’est bien à l’entreprise et non au seul patron, même s’il a évidemment son mot à dire.
Ce qu’on appelle « le coût du travail » s’appelle aussi « la rémunération du travail ». Les salariés ont donc leur mot à dire dès lors qu’on diminue cette rémunération, soit par des diminutions de prestation, soit par l’impôt. C’est le sens de ces amendements : décider de ce qui est fait de l’argent dégagé par cette baisse de la rémunération du travail que la loi prévoit.